Nom: McLorey
Prénom: Margareth
Age: 16 ans
Fille
Histoire :
Kitty Bare avait grandit dans une ferme du Texas, et avait étudié dans des établissements sans grande réputation aux alentours de son village natal. Elle était grande et blonde aux yeux d'un bleu foncé et luisant, elle aurait pu avoir de nombreux petits-amis, devenir populaire... Mais voilà, la jeune fille était fondamentalement mièvre et naïve : elle rêvait d'un chevalier, l'emmenant sur son beau destrier pour l'épouser.
Patrick McLorey, quant à lui, était fils d'un riche industriel, pourri gâté depuis sa toute petite enfance. Il avait à peine dix-neuf ans lorsque son père mourut dans des circonstances plus ou moins douteuses, lui léguant un véritable empire industriel. Depuis ce jour, il arpentait le pays, rédigeait des contrats, des alliances. On le disait arrogant, impitoyable. Et impitoyablement beau : à chaque nouvelle ville dans laquelle il séjournait, le riche héritier trouvait toujours jeune fille à son goût, avec qui il ne partageait jamais plus qu'une nuit.
Un jour, il avait alors presque vingt-cinq ans, il du se rendre dans le Texas pour affaire. Il rencontra là une jolie blonde du nom de Kitty. Il serait si plaisant de dire que la jeune fille, par son intelligence et son amour, réussi à vaincre le Casanova en Patrick, révélant en lui une nature aimante, et qu'il lui avait demandé après trois semaines de roucoulements et de mots doux, sous un ciel étoilé, de devenir sa femme... Malheureusement, Kitty, pour amoureuse qu'elle fût, n'était pas intelligente le moins du monde. En réalité, Patrick ne vit en elle qu'une fille d'une nuit, comme avec toutes. Seulement, le lendemain, à l'aube, alors que la jeune fille était encore endormie, il reçut un appel de son avocat, qui lui annonça que le testament de son père lui léguant toute sa fortune à condition qu'il soit marié à l'âge de vingt-cinq ans. Le jeune homme siffla un juron entre ses dents. Le vieux avait bien prévu son coup ! Peut-être espérait-il qu'il soit plus investit dans les affaires, s'il ne courait plus à droite à gauche dans les bras de femmes inconnues... Bon, il n'avait pas le choix, de toute façon.
Le mois suivant, Patrick passait la bague au doigt d'une Kitty aux anges qui ne sembla pas remarquer que son époux ne l'appela pas une seule fois par son prénom durant la cérémonie. Et pour la simple raison qu'il l'avait oublié.
Le 28 janvier de l'année suivante, ils étaient parents. Patrick ne prêta aucune attention à l'événement, laissant à Kitty toute libertée quant à l'éducation de son enfant, qui prit cette marque d'insouciance comme un témoignage de la confiance qu'il mettait en elle. Elle était aux anges. La jeune femme donna à sa fille le nom de Margareth.
Lorsque Margareth eut deux ans, elle lui offrit sa première poupée. Mais la fillette ignora tout bonnement l'objet, le laissant traîner au fond d'un de ses coffres à jouet. La mère persévéra. Elle multiplia les tentatives, tentant de toucher le coeur de l'enfant à coup d'ours en peluches, poupées, barbies, mais tout cela finissait invariablement au fond d'un coffre. Alors elle ne se démonta pas, et décréta que sa fille avait besoin de se défouler physiquement, de faire du sport. Ni une ni deux, Margareth se retrouva dans un cours de danse classique à l'âge de cinq ans. Cours qu'elle détesta, et ce pour plusieurs raisons. D'abord, parce qu'elle n'avait aucune affinité pour la musique classique. Ensuite, à cause de la professeur, qui avait tendance à leur parler comme à des demeurés. Et enfin, parce que les exercices d'assouplissements était très douloureux et qu'elle était toujours tout sauf gracieuse. Après plusieurs spectacles sabotés par ses soins et deux ans d'intense souffrance, la professeur en larme parvint à faire comprendre à Kitty que la danse n'était pas faîte pour sa Maggie chérie.
La mère commençait à manquer d'idées, et était découragée par l'intérêt décroissant que lui portait son mari, qui rentrait de plus en plus tard le soir et repartait de plus en plus tôt le matin, la laissant le plus souvent possible seule avec le petit monstre qu'était Margareth. Il ne faisait de doute pour personne, Margareth compris, de ce qu'il faisait lors de ses longues absences. Sauf pour Kitty, toujours piégée dans ses idéaux de famille unie.
Elle finit cependant par abandonner l'idée que sa fille devienne une jeune fille correspondant à son idéal lorsque celle-ci entra au collège. Le nombre de fois où elle était rentrée avec un uniforme déchiré et maculé de boue, après une bonne bagarre avec ses petits camarades faisaient toujours pleurer la jeune femme. Elle fut également fréquemment convoquée dans le bureau du principal, où elle ne daignait même pas s'excuser. Les motifs de ces convocations variaient de l'insubordination envers les professeurs à l'absentéisme, en passant par sa présence à des endroits où elle n'aurait pas du se trouver, comme une fois, en quatrième, lorsqu'elle était montée sur les toits et, apparemment soûle, avait commencé à insulter les filles les plus populaires du collèges. Finalement, Patrick décida d'intervenir dans l'éducation de sa fille et l'envoya en pensionnat aux Bahamas, à des centaines de kilomètres de Kitty, admettant que sa présence n'était pas des plus bénéfiques pour la santé mentale de son épouse.
Caractère:
Margareth déteste tout semblant d'ordre et, si on lui en donne, elle fera tout son possible pour y désobéir. Lorsque quelqu'un l'énerve, elle est du genre à cogner d'abord, et réfléchir après. Il en faut beaucoup pour l'effrayer et ne laisse jamais les gens l'insulter sans réagir, que ce soit par des paroles ou par des coups, et en particulier si les gens qui l'insultent sont du genre pouffiasse. Elle peut néanmoins se montrer amicale, même si une telle attitude est très rare de sa part. Elle a de grosses difficultés en cours, et ses notes sont en général catastrophique, ce qu'elle ne fait rien pour arranger, bien qu'il ait déjà entraîné le redoublement de son année de troisième.
Physique : Margareth est plutôt grande pour son âge, et fine, peut-être même un peu trop mince. Elle a de longs cheveux roux toujours emmêlés qui lui tombent sur les reins, des yeux d'un gris d'acier virant au vert au soleil, un petit nez droit, des lèvres fines et un menton volontaire. Elle est un peu pâlotte, et, si elle s'expose au soleil, elle ne récolte jamais que des coups de soleil. Elle porte généralement des pantalons noirs très larges avec plein de sangles partout, ou des jupes rouges et noires.
Voulez vous être logé dans les dortoirs de l'école?: Oui
Année d'étude : Seconde